Un fork en blockchain se produit lorsqu’une chaîne se divise en deux à cause d’un changement de protocole ou d’un désaccord. Il y a deux types principaux : le hard fork et le soft fork.
Le hard fork, c’est quand une modification du protocole n’est pas compatible avec les versions antérieures. Les anciens nœuds ne peuvent plus communiquer avec les nouveaux, créant ainsi une nouvelle blockchain indépendante. Par exemple, Bitcoin Cash est né d’un hard fork de Bitcoin. Ceux qui détenaient des Bitcoins ont reçu un nombre équivalent de Bitcoin Cash lors du split.
Les conséquences d’un hard fork peuvent être drastiques pour la valeur des tokens, pouvant soit semer l’incertitude, soit attirer les investisseurs espérant obtenir plus de jetons « gratuits ». Un autre cas notable est The Merge sur Ethereum, qui a créé Ethereum PoS et Ethereum PoW.
D’autre part, le soft fork implique une mise à jour rétrocompatible du protocole. C’est comme une simple amélioration logicielle qui permet aux anciens nœuds de fonctionner normalement tout en offrant de nouvelles fonctionnalités aux mis à jour. Le Segregated Witness (SegWit) sur Bitcoin en est un exemple concret.
Bien que le soft fork soit moins risqué qu’un hard fork, il peut aussi causer des problèmes s’il n’est pas adopté par la majorité des mineurs et nœuds. Dans ce cas, cela pourrait mener à une division imprévue de la chaîne.
En résumé :
- Hard Fork : Nouvelle chaîne incompatible avec l’ancienne.
- Soft Fork : Mise à jour compatible sans créer de nouvelle chaîne.
L’impact sur les prix varie selon l’importance des changements et la réaction communautaire.